Il a eu les collaboratrices de Ségolène Royal, le chauffeur de François Hollande ; c'est maintenant au tour d'une ex-militante de la FIDL de dénoncer les mauvais traitements dont elle accuse la FIDL, syndicat lycéen dont on peut dire qu'il n'est pas vraiment de droite.
La lecture de l'article du Nouvel Observateur (ci-dessous) m'a sidéré : cette jeune fille vient effectivement de porter plainte pour détournement de fonds, abus de confiance, escroquerie, séquestration, harcèlement moral et vol. Rien que cela !
Evidemment la présomption d'innoncence m'empêche de porter un quelconque jugement a priori sur les faits allégués, mais son témoignage est tout de même consternant, bouleversant, révoltant. Si les faits s'avéraient être exacts, voilà qui montrerait à nouveau sous un jour bien triste ceux qui, à longueur de grandes déclaraions et d'interviews pleine de trémolos, viennent défendre les pauvres salariés contre les méchants patrons et la droite (ce sont évidemment et forcément les mêmes !..) alors qu'ils développent eux-même des pratiques scandaleuses.
L'action miltante, telle que je la vis depuis maintenant 16 ans et notamment au Parti radical (mais aussi au fil des années au Mouvement européen, à l'UMP et dans bon nombre d'associations), c'est autre chose, bien loin de ces pratiques ignobles. Et je déplore que de tels agissements, fussent-ils commis par de bonnes âmes du PS ou proches du PS, viennent jeter le discrédit sur l'ensemble des engagements, qu'ils soient politiques, syndicaux ou associatifs.
Il n'y a pas en la matière de droite ou de gauche, mais des attitudes qui contribuent à générer des réactions du genre "tous pouris", "tous pareils" etc, et favorisent les extrêmes qui font leurs choux gras du raz-le-bol que ressentent certains de nos concitoyens.
Affaire à suivre...
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