PARIS, 4 novembre 2011 (AFP) - Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, s'est réjoui vendredi "des avancées obtenues lors du G20 sur l'instauration d'une taxe sur les transactions financières", tout en regrettant "l'absence de consensus sur cette question".
"La démonstration est ainsi faite que le processus d'instauration d'une taxe sur les transactions financières internationales est désormais irréversible", écrit M. Borloo dans un communiqué.
"Puisque l'Europe doit aujourd'hui être le fer de lance d'une transformation en profondeur du système financier international", l'ex-ministre de l'Ecologie appelle "à une mise en place rapide de cette taxe au niveau de l'Union européenne, conformément à la volonté française".
L'idée d'une taxe sur les transactions financières a gagné vendredi lors du G20 une place dans le débat public sans cependant voir le début d'une concrétisation qu'espéraient Paris et Berlin.
Désormais, un certain nombre de pays ont rejoint "le combat" de la France, a fait valoir le président Nicolas Sarkozy. Il s'est félicité que cette nouvelle taxe, indispensable selon lui pour contribuer au financement du développement, soit désormais bien ancrée sur la place publique.
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