Dans une lettre ouverte au Président du Conseil général de Seine-et-Marne, "le personnel et le syndicat CGT [lui] demandent expressément de surseoir à [une] mesure de casse du service public".
De quoi s'agit-il ? Du démantellement du Centre médico-social de Nangis ! D'après les agents de ce syndicat, la majorité des postes informatiques devrait être transférée à la Maison départementale des solidarités de Provins, avec le maintien à Nangis des seuls ordinateurs de bureau d'accueil et de la secrétaire.
Relevant l'absence de concertation avec le personnel, le syndicat craint une remise en cause de la pérennité du site puisque les agents n'auront plus les moyens logistiques d'assurer leur mission.
Les syndicats mettent donc le doigt sur :
- l'augmentation des besoins sociaux sur ce secteur,
- l'abandon de la proximité par le Conseil général socialiste,
- l'absence de concertation avec les agents qui ne vient que confirmer les propos des employés municipaux de Lognes relevés il y a quelques semaines, ville dont le 1er adjoint n'est autre que... le Président du Conseil général !
L'on pourrait penser trouver savoureux la CGT hurler à la "casse du service public" par les élus de gauche, si ce n'était malheureusement au détriment des agents et des usagers...
Un seul moyen d'enrailler cette spirale du gaspi et du recul de l'action départementale : changer la donne lors des élections cantonales de mars prochain ; sur le canton de Moret-sur-Loing, je serai celui incarnant le renouveau et l'énergie durable au service des seine-et-marnais !
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