L'objectif de réduction des ordures ménagères et assimilées est de -7% par habitant pour les 5 ans à venir. La prévention (ou réduction des déchets) vise toutes les étapes de production et de consommation des biens et produits en amont de leur prise en charge par la collectivité, en agissant autour de 2 axes : réduire les quantités de déchets et diminuer leur nocivité.
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) accompagne les collectivités, dans le cadre de la mise en place d'un plan départemental ou d'un programme local de prévention.
Les consommateurs que nous sommes peuvent, eux aussi, par leurs choix de consommation, le tri sélectif et l'utilisation de méthodes écologiques d'élimination des déchets (par exemple le compostage), apporter leur pierre à ce grand édifice.
Ensemble, construisons un avenir durable !
Je lis dans le document : "la dématérialisation des procédures administratives".
On va donc avoir des procédures immatérielles.
J'ai cherché quelques synonymes .
Procédures impalpables, intouchables, intemporelles, sans substance, inexistantes, impossibles ....
Ces procédures étant déjà très souvent incompréhensibles, on n'est pas sortis de l'auberge ...
On lit aussi : "la gestion différenciée des espaces verts".
Différenciée de quoi ? faudra expliquer ...
Quant à : "En facturant l’enlèvement des ordures ménagères au poids ou au volume des déchets non recyclables présentés à la collecte, la collectivité incite l’usager à réduire ses déchets."
A mon avis voilà une importante source de conflits sur la mesure et les échanges entre voisins, voire les dépôts sauvages ...
Rédigé par : Pimpin | 27 juillet 2010 à 18:51
Gérer nos déchets, c'est bien, encore faudrait-il ne pas se laisser envahir par tout un tas de cochonneries ! La priorité est sans doute ailleurs.
Avez-vous regardé les reportages hier soir sur arte ?
"Poison : notre risque quotidien".
On y apprend que les vêtements importés des pays à faibles coût salariaux sont imprégnés de substances nocives, idem pour les emballages qui rejettent des produits dangereux dans la nourriture qu'ils contiennent.
Et bien sûr on y a vu l'habituelle exploitation honteuse des gens sur place qui travaillent dans des conditions déplorables pour un salaire très faible, sans parler de la protection sociale inexistante et de la pollution.
Là bas les ouvriers sont du consommable.
Les instances européennes sont au courant, mais ne progressent pas, empêtrées dans leur administration et les différents lobbies qui freinent ... dont fait apparemment partie la France !!
Pourtant on a vu que des solutions techniques existaient.
Pour cela ce qui manque c'est visiblement la volonté politique. Ce n'est pas en demandant aux consommateurs de ne pas acheter ces produits comme le suggère M. JEGO qu'on progressera, ils sont partout et beaucoup ne peuvent pas se permettre d'acheter autre chose faute de moyen, mais bel et bien par une décision de bloquer leur importation et de créer en France une industrie moderne et écologique qui nous fait si cruellement défaut.
Et il faudra bien quitter cette organisation européenne démesurée et sclérosée, qui coûte cher et n'apporte rien par rapport à des organisation nationales plus cohérentes et réactives.
Mais encore faudrait-il que les politiques au pouvoir se séparent de leurs amis des multinationales qui profitent honteusement du système actuel ?
Rédigé par : Pimpin | 28 juillet 2010 à 11:19
Pimpin, je ne sais par quel bout commencer...
Que pour les déchets, c'est sur que la meilleure solution serait de ne rien faire, ce que vous prônez apparemment ? Que la dématérialisation, c'est juste le sens de la vie moderne permise par les outils modernes de comunication ? etc
Que l'Europe dont vous voulez sortir, c'est elle qui a permis, avec l'euro qui n'est certes pas parfait, que nos banques et cerains de nos états de fassent pas faillite lors des crises financière puis économique ? Un simple rappel : lorsqu'une banque fait faillite, ce qui est arrivé malheureusement ces derniers mois hors de nos frontières, tous ceux qui y ont déposé ou placé de l'argent ont tout simplement tout perdu !
Qu'Yves Jégo n'a jamais demandé aux consommateurs de ne pas acheter étranger et que c'est donc une pure invention ?
Que l'Europe, j'ai bien dit l'Europe, coûte moins cher que la seule administration de la ville de Paris ?
Le monde du 21ème siècle, celui que je participe à construire sur la base de ce que mes aînés ont bâti mais sans regarder dans le rétroviseur avec nostlgie, celui que je construis pour la génération de demain et celles qui suivront, c'est effectivement une société qui tente de tirer le meilleur des progrès de la modernité en plaçant l'humain au coeur de l'action publique, une société où la dématérialisation et l'Europe ont leur place, une société mondialisée parce qu'on ne peut pas l'éviter mais humanisée parce que c'est notre responsabilité.
Vous l'avez compris, je ne suis pas de ceux qui se morfondent en constatant la déprime ambiante mais plutôt de ceux qui croient qu'un avenir meilleur est possible.
C'est comme celà que l'humanité a progressé jusqu'à aujourd'hui ; je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions poursuivre dans cette voie !
Rédigé par : James | 28 juillet 2010 à 23:11
Non, je ne prône pas de ne rien faire pour les déchets !!!
Mais je trouve cet intérêt écologique assez hypocrite alors qu'on nous gave de produits fabriqués ailleurs dans des conditions humaines, écologiques et économiques pitoyables sans visiblement que cela n'émeuve nos responsables politiques.
Ce qui laisse à penser que ce traitement des déchets doit avoir un autre intérêt qu'écologique. Mais bon, je suis peut-être mauvaise langue.
Pour la dématérialisation, c'est le support qu'on dématérialise, pas les procédures !
Si j'ai bien compris le sens d'un texte tellement résumé qu'il ne veut souvent plus rien dire.
Sans compter que le nouveau support informatique, forcément au moins une mémoire est bel et bien matériel. Certes, il y aura peut-être moins de papier, mais il n'est pas dit que le bilan d'une informatique très consommatrice d'énergie et de matières polluantes soit plus écologique, surtout quand on voit dans quelles conditions désastreuses elle est fabriquée. L'avantage certain c'est que l'accès est plus facile.
Je ne pense pas du tout que l'organisation européenne ait aidé à la résolution d'une crise due essentiellement à un système d'échanges d'emprunts qui ressemble fort à de la cavalerie favorisée par une libre circulation des fonds monétaires .
Je ne fais aucune confiance aux "économistes" qui nous parlent des bienfaits de l'Europe et du mondialisme alors qu'ils ont été incapables de prévoir une telle crise dans leur propre système.
Pour Yves Jégo, lorsqu'il demande dans son rapport une "Marque France" pour "En finir avec la mondialisation anonyme", "afin de valoriser les entreprises qui fabriquent l'essentiel de leur production en France" et lorsqu'il dit être "Convaincu de la nécessité d'informer le consommateur sur l'origine et la qualité des produits qu'il achète", c'est dans quel but, sinon pour inciter les gens à acheter français ?
OK, ce n'est pas tout à fait demander de ne pas acheter étranger (j'ai écrit suggère), mais s'il éprouve le besoin d'une telle action, c'est bien qu'il se rend compte qu'il y a un problème. Il faudrait juste qu'il aille jusqu'au bout de son raisonnement.
Je juge aux résultats. Ceux de la mondialisation et du système européen sont désastreux, et ne peuvent qu'empirer.
Je ne vois vraiment pas où est l'humanisation quand on exploite aussi cruellement des gens à l'autre bout du monde.
Comment en effet peut-on croire un seul instant qu'on pourra continuer de maintenir chez nous un système social coûteux, des contraintes écologiques importantes et un niveau de vie élevé alors que nos moyens de production, donc de création de richesse, sont en concurrence avec des pays où rien de tout cela n'est pris en compte ?
C'est impossible ! Il faut savoir revenir en arrière quand un chemin nous mène dans une impasse.
Rédigé par : Pimpin | 29 juillet 2010 à 23:20