PARIS, 24 mars 2010 (AFP) - Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo
a affirmé mercredi que "la grande machine du Grenelle" continuait, au
lendemain de l'annonce du report sine die de la mise en place de la
taxe carbone, qui devait entrer en vigueur au 1er juillet.
"La grande machine du Grenelle continue", a affirmé le ministre sur France 2, soulignant que la loi Grenelle 2 serait examinée au Parlement à partir du 5 ou du 6 mai.
"Il y avait 277 mesures dans le Grenelle de l'environnement et, d'ailleurs, la taxe carbone était une hypothèse qui devait être étudiée, ce n'était même pas une décision", a-t-il souligné.
Nombre d'organisations non-gouvernementales qui ont activement participé au Grenelle ont dénoncé avec force le report de cette réforme emblématique.
"La taxe carbone n'est plus, et de votre promesse, il ne reste rien (...) Que nous réservez-vous pour demain, l'abandon du Grenelle ou de ce qu'il en reste", interrogent-elles dans une lettre ouverte au président Nicolas Sarkozy.
Le ministre de l'Ecologie a-t-il songé à démissionner après l'annonce du report de cette mesure de fiscalité écologique ? "Non, moins que jamais. J'étais la semaine dernière à Bruxelles et je vais y retourner parce qu'on aura un accord européen. On va prendre un peu plus de temps, mais on va y aller", a-t-il répondu.
Interrogé sur les propos de la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, qui a déclaré mardi être "désespérée de ce recul", il a dit comprendre sa réaction.
"Je comprends complètement Chantal. Vous pensez que je ne suis pas déçu, moi ? Evidemment aussi. Sur le fond, elle a raison. Le président est déçu", a-t-il répondu.
"Ce sont des sujets d'une extrême complexité, mais cette taxe carbone a été caricaturée", a-t-il ajouté, dénonçant avec véhémence le rôle jouée par l'opposition et certains écologistes.
jca/fa/jpa
"La grande machine du Grenelle continue", a affirmé le ministre sur France 2, soulignant que la loi Grenelle 2 serait examinée au Parlement à partir du 5 ou du 6 mai.
"Il y avait 277 mesures dans le Grenelle de l'environnement et, d'ailleurs, la taxe carbone était une hypothèse qui devait être étudiée, ce n'était même pas une décision", a-t-il souligné.
Nombre d'organisations non-gouvernementales qui ont activement participé au Grenelle ont dénoncé avec force le report de cette réforme emblématique.
"La taxe carbone n'est plus, et de votre promesse, il ne reste rien (...) Que nous réservez-vous pour demain, l'abandon du Grenelle ou de ce qu'il en reste", interrogent-elles dans une lettre ouverte au président Nicolas Sarkozy.
Le ministre de l'Ecologie a-t-il songé à démissionner après l'annonce du report de cette mesure de fiscalité écologique ? "Non, moins que jamais. J'étais la semaine dernière à Bruxelles et je vais y retourner parce qu'on aura un accord européen. On va prendre un peu plus de temps, mais on va y aller", a-t-il répondu.
Interrogé sur les propos de la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, qui a déclaré mardi être "désespérée de ce recul", il a dit comprendre sa réaction.
"Je comprends complètement Chantal. Vous pensez que je ne suis pas déçu, moi ? Evidemment aussi. Sur le fond, elle a raison. Le président est déçu", a-t-il répondu.
"Ce sont des sujets d'une extrême complexité, mais cette taxe carbone a été caricaturée", a-t-il ajouté, dénonçant avec véhémence le rôle jouée par l'opposition et certains écologistes.
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