Aujourd'hui est entré en vigueur le nouveau taux de TVA dans la restauration : 5,5% !
Lors des "Etats généraux de la restauration" le 28 avril dernier, les professionnels de ce secteur ont pris l'engagement de faire baisser les prix et de créer 40.000 emplois en 2 ans, pour compenser cette baisse. Les emplois ainsi créés se répartiront en 50% d'emplois pérennes et 50% de contrats d'apprentissage ou de professionnalisation.
Profitant du soleil de ce premier jour de juillet pour visiter à l'heure du déjeuner quatre établissements du quartier Opéra/Grands Boulevards, Christine Lagarde a lancé un "Profitez-en !" à des clients attablés au Clos Bourguignon, un bistrot du centre de Paris.
Cette mesure va surtout profiter aux chaines et groupes. C’est bien pour cela que l’UMIH, le grand syndicat des CHR et dirigé en sous mains par les chaînes, défendait corps et âmes cette mesure.
Mais concrètement, devant l’augmentation des énergies et de l’eau, des matières premières et bien d’autres choses, il sera impossible de réaliser une diminution conséquente pour le client.
Pour ce qui est de l’embauche, il faudrait déjà que nos écoles forment de vrais techniciens, et pour cela, il faut de vrais enseignants. Pas des faux fuyants qui quittent le métier pour se la couler douce comme « prof » dans un CFA ou responsable d'un cabinet d'audit, une activité très à la mode ! Au lieu de cela, on porte le bac pro à 3 ans au lieu de 2, ce qui va permettre aux chaines, une fois de plus, d’avoir une main d’œuvre exonérée de charges pour faire un travail basic. Seul les vrais professionnels reconnus seront comme des chefs d’orchestre, avec à leur côté, un chef du personnel ressemblant plus à un directeur de centre éducatif.
Rédigé par : Sauvons les chaînes... | 02 juillet 2009 à 12:05