Il y a quelques jours, j'ai présidé l'"Assemblée générale" de Confluence habitat ; un terme qui ne reflète en fait aucune instance statutaire mais l'assemblée informelle de tous les administrateurs et agents de l'Office public de l'habitat, démarche qui m'a semblé particulièrement utile alors qu'il est en pleine mutation.
Le nouvelle règlementation à laquelle Confluence habitat est soumise induit effectivement plus qu'un changement de nom ; les nouveaux "offices publics de l'habitat" sont donc désormais des EPIC (Établissements Publics à caractère Industriel et Commercial). Cela signifie un changement de comptapibilité, une organisation différente des relations sociales (disparition du CTP et du COS et création d'un Comité d'entreprise etc), une diversité des statuts des salariés.
Ce dernier point a bien sur fait l'objet d'interrogations de la part des quelque 120 agents présents, certains étant agents de la fonction publique, d'autres des salariés de droit privé. Le principe est le suivant : les embauches se font désormais selon les seules règles de droit privé ; les fonctionnaires auront le choix de conserver ou de changer de statut, éclairés par un conseil extérieur, avec un droit de retour après 2 ans puis 4 ans.
Les projets de rénovation urbaine ont également été abordés, impactant non seulement l'activité générale et financière de l'OP mais également le travail au quotidien des agents dans leurs relations avec les locataires.
J'ai tenu à remercier chaleureusement l'implication de chacun, notamment dans le cadre de la nouvelle organisation mise en place pour le traitement des demandes des locataires dont le contentement va croissant. Les enquêtes de satisfaction en cours nous permettront d'évaluer les points d'amélioration persistants.