Avec la disparition cette année de Lazar Ponticelli, la France a perdu son dernier "poilu", et nous sommes passés, en ce 11 novembre 2008, d'un retour en mémoire à l'évocation de l'histoire.
Cette année, j'ai choisi de partager ce moment de commémoration du 11 novembre 1918 avec les citoyens et les enfants d'Ecuelles où les écoliers, devant le monument aux morts, ont lu avec beaucoup d'émotion des écrits de ces "courageux" de la grande guerre, la "der' des der' " qui ne fut jamais que la "der' " avant la prochaine...
Puis ce fut bien sûr Moret, au monument aux morts devant l'hôtel de ville et enfin au cimétière.
Je suis heureux d'avoir partagé ces moments avec mon ami Mansour Doush, enseignant à l'Université du roi Saud (Riyad, Arabie saoudite), présent dans notre région à l'occasion de cette commémoration.
Bonjour à tous,
En ce 90 anniversaire, d’une guerre qui fut tout aussi atroce que fratricide, aujourd’hui nous pouvons le dire, j’ai regardé la commémoration à la télévision, pour écouter le discours de notre Président de la République, Monsieur Nicolas SARKOZY, avec les commentaires de Monsieur Max GALLO, de l’Académie Française.
J’avais des espérances, et j’ai été comblé bien au-delà de toutes ces espérances.
Notre Président de la République a dit tout ce que j’attendais d’entendre depuis des années.
Sans être un très grand spécialiste de la Grande Guerre 14-18, j’ai lu, beaucoup lu….
Dois-je vous citer quelques titres, trop long, je n’en citerais que deux, voir trois, qui m’ont le plus marqué, celui de G. DUHAMEL, « la vie des Martyrs », d’Henri BARBUSSE, « le FEU », celui de l’infirmière au combat, Jeanne ANTELME « avec l’ARMÉE D’ORIENT » à Moudros
Cela pour vous faire comprendre les atrocités d’une guerre implacable.
Aussi, lorsque Monsieur le Président parla de réhabilitation pour tous les condamnés et les suppliciés pour insoumission ou pour refus de combattre, je ne vous cacherais ni ma joie ni ma satisfaction.
Son discours expliquait exactement toutes les circonstances qui ont produits ces drames, maintenant, il faut aller plus loin, et blanchir tous ces combattants.
Il y a eu aussi cet instant émouvant ou le Président nous a rappelé, la main dans la main de Monsieur François Mitterrand et du Chancelier Helmut KOLL, à Verdun, grand moment historique de réconciliation.
Sans vous faire une synthèse de ce discours, je peux vous dire aussi , que notre Président a envoyé un signe très fort de reconnaissance aux soldats d’Afrique du Nord et d’Afrique, à ceux aussi de Madagascar, et d’Indochine, cela après avoir salué toutes les Nations présentes au combat.
Arrivée à la fin de la cérémonie de Moret, je n’ai pu entendre le discours prononcé par notre élu à 76 %, discours qui aurait été expédié à nos Édiles, de la part de Monsieur Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants, auprès du Ministre de la Défense.
Rendons donc à César….
Rédigé par : méphisto | 12 novembre 2008 à 13:55