Après les annonces faites par Valérie Pécresse, après le retrait de l'UNEF, après les déclarations du Président de la République sur les universités et la recherche, j'ai souhaité donner la parole à un étudiant "victime" du blocage de sa faculté. Voici sa réflexion :
"1 mois après le début de la contestation étudiante sur la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (loi LRU), des étudiants bloquent toujours certaines facultés.
Nombreux sont ceux qui se posent plusieurs questions dont celles de « pourquoi un blocage ? » « Y a-t-il eu des avancées ou des négociations avec la ministre de l’enseignement supérieur ou les présidents d’universités ? » etc. …
Etudiant dans une fac qui, depuis
trois semaines, est bloquée, je constate que les négociations entre étudiants et
direction de l’université sont au point mort. En effet, les assemblées
générales étant « souveraines », tous les débats et toutes les
négociations avec qui que ce soit doivent se dérouler dans ces assemblées
générales. Tout dialogue est donc impossible.
Au niveau national, Valerie Pecresse, ministre de l’enseignement supérieur, n’a de cesse de négocier avec les syndicats étudiants, faisant plusieurs pas en leur faveur. Néanmoins, certains leaders syndicaux restent réfractaires aux nouvelles propositions de la ministre malgré le retrait du syndicat UNEF de la contestation.
Pourquoi bloquer ?
« Tout simplement pour se faire entendre » vous répondront certains
« étudiants bloqueurs ». Oui, ils se font entendre ! mais peut
être pas pour leurs revendications mais plutôt pour les dégradations commises
sur le mobilier des l’universités ou les tags sur tous les murs des amphis
(plus de 90 000 euros de dégâts en 2 semaines sur Montpellier III). De
plus, les protestations s’élargissent : contre le CNE, soutiens aux
émeutiers de Viliers-le-bel, soutiens aux sans papiers … Ces agissements
décrédibilisent leur mouvement.
Les blocages sont votés selon une certaine règle pseudo démocratique où le vote à bulletin secret n’a aucune légitimité et ou jamais aucun chiffre n’est sorti des pseudo votes à main levé. Les anti-blocages sont unanimes pour dire que le mouvement a pris de dérives totalitaires ou seuls ceux qui prêchent la bonne parole ont droit de s’exprimer.
Par exemple : l’assemblée générale de l’université de lettres de Montpellier du 29 Novembre a duré près de 7h. 7 longues heures où les « bloqueurs » débattent entre eux sur ce qu’ils ont fait de leur semaine, de leur coordination étudiante … ceci afin de faire partir toutes celles et tout ceux qui seraient tentés de voter contre le blocage.
Ce triste constat est objectif, c’est celui de la grande majorité des étudiants qui ne souhaite qu’une seule chose, pouvoir reprendre le rythme normal de cours afin de rattraper le retard qui s’accumule depuis déjà 1 mois et préparer avec sérénité les examens qui approchent … très rapidement."
Ce serait pas Warren Azema de l'université paul valery !
on le voit partout !
Rédigé par : didier | 30 novembre 2007 à 16:53
Effectivement c'est "le" Warren Azema de Paul Valéry, comme l'indique sa photo. Responsable engagé, engagé responsable !
Rédigé par : James | 30 novembre 2007 à 17:50
Olé Mr le Responsable et même Mr le Président !! Il est partout notre responsable !! C'est le meilleur !!!!! Quand tu veux on se refai une soirée KEM'S !! Bisous a vous deux !! A trés bientôt !!!
Rédigé par : Damien | 01 décembre 2007 à 13:24
De toutes les AG que j'ai vu, très peu de personnes ressemblaient à des étudiants. Bien souvent, ce sont des anarchistes ou des communistes en quête d'idéaux... C'est bien dommage car ils entrainent les autres dans leur médiocrité en les empêchant d'aller étudier!
Ils mériteraient vraiment d'être délogés par la force...
Rédigé par : Benoit | 04 décembre 2007 à 23:02