Mise à feu le 28 mars dernier !
43 agriculteurs du sud 77, coordonnés par Patrick Billard à Episy, ajoutent leur 1000 tonnes de miscanthus à 4000 tonnes de billes de bois produites par des sylviculteurs de Seine-et-Marne, de l'Yonne et du Loiret, pour alimenter la chaufferie urbaine de Montereau.
Brûlé dans une chaudière... française, ce mélange vient compléter pour moitié la chaleur récupérée dans le Centre de valorisation énergétique qui n'est autre que le lieu où sont traités les déchets. Et le tout chauffe quelque 3000 logements, dont 2000 de Confluence Habitat, auxquels on peut ajouter quelques bâtiments publics.
Si l'on ajoute que les cendres récupérées vont pouvoir retourner à la terre et servir d'engrais naturel, et que les 100 ha cultivés permettent de captés 35 tonnes de CO2, nous voyons là un bel exemple d'une politique vertueuse tant pour l'économie que pour l'écologie : le développement des énergies nouvelles renouvelables (ENR) dont biomasses, des filières courtes, de nouveaux débouchés pour les agriculteurs locaux et, cerise sur le gâteau, des économies pour les clients !
Car grâce au Grenelle de l'environnement, la TVA est réduite sur la chaleur ainsi produite, et les consommateurs finaux du réseau vont donc voir la facture baisser. Ce qui est d'ores et déjà le cas pour les locataires de Confluence Habitat.
Une initiative d'Yves Jégo, qui met en oeuvre la ville de Montereau et son délégataire de service public, le groupement des producteurs de miscanthus, le SYTRADEM, Confluence Habitat, et bientôt l'hôpital dont le racordement au CVE est à l'étude.
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