L'enquête emploi de l'Insee pour l'année 2007 donne des précisions sur le temps de travail en France et livre une photographie du chomâge.
Voilà des chiffres qui tombent à pic. Alors qu'il y a deux semaines le Parlement a adopté une réforme qui permet aux entreprises de négocier directement le temps de travail donnant ainsi un sérieux coup de pied aux 35 heures et alors que le Conseil constitutionnel doit rendre ces jours-ci son avis sur cette mesure, l'Insee révèle, dans sa première enquête emploi annuelle, que la durée moyenne du travail en France s'est établie à 37,9 heures par semaine en 2007. Ce sont les agriculteurs qui travaillent le plus (quasiment 59 heures), suivis des artisans (55 heures), des cadres et professions intellectuelles supérieures (44 heures). Les ouvriers ferment la marche, à 37,8 heures par semaine en temps complet.
Les bac + 2 privilégiés par les recruteurs
Plus globalement, la population de la France métropolitaine âgée au minimum de 15 ans se divise en deux grandes parties. Une première catégorie concerne les actifs, soit 27,8 millions de personnes. Il s'agit de ceux qui ont un emploi ou qui sont au chômage. La seconde concerne 21,6 millions d'inactifs. Ce sont des personnes qui ne travaillent pas et qui ne recherchent pas un emploi.
En moyenne, en 2007, 2,2 millions de personnes étaient au chômage, ce qui représente 8 % de la population active. La différence entre sexes est flagrante puisque les taux de chômage masculin et féminin sont respectivement de 7,4 % et de 8,5 %. L'Insee relève d'ailleurs qu'à tous les âges, il y a proportionnellement plus de chômeuses que de chômeurs. Mais c'est entre 25 et 49 ans que les écarts sont les plus importants (8,1 % de chômeurs femmes dans cette catégorie contre 6,6 % d'hommes).
Les inégalités entre catégories socioprofessionnelles sont tout aussi marquées. Ainsi, on dénombre 3,3 % de cadres au chômage contre trois fois plus chez les ouvriers. Dans la même logique, le chômage ne touche pas de la même façon les diplômés et les non-diplômés. On compte 13,2 % de non-diplômés au chômage contre 5,6 % chez les diplômés de l'enseignement supérieur. Dans le détail et contrairement aux idées reçues, ce sont les élèves qui sont passés par la case «enseignement supérieur court» (les bac + 2) qui s'en sortent le mieux avec un taux de chômage de 5,2 %.
En ce qui concerne la radiographie des chômeurs pour l'année 2007, 40 % d'entre eux sont privés d'emploi depuis plus d'un an dont plus de la moitié depuis plus de deux ans. Quant à la question de savoir si les femmes les plus âgées sont plus touchées que les hommes du même âge par le chômage de longue durée, la réponse est non, la situation étant dans ce cas-là quasiment identique quel que soit le sexe. En fait, les entreprises recrutent peu de salariés qui ont dépassé la cinquantaine : cette population ne représente que 7 % des salariés ayant moins d'un an d'ancienneté chez leur employeur. Alors qu'ils constituent 17 % des chômeurs…
(lefigaro.fr)
Face à la concurrence - imposée par des idéologues mondialistes dont notre Président fait partie - de pays où les gens travaillent 10 heures par jour, 6 jour voire 7 jours sur 7, pour un salaire de 200 euros, sans parler de protection sociale ni de retraite, les Français ont en effet bien besoin de "souplesse" !!!
Sans compter la baisse des salaires due à l'importation forcenée d'immigrés (hypocritement appelée "immigration choisie") prêts à accepter les emplois dont les Français ne veulent pas pour cause de pénibilité et de salaire trop bas pour pourvoir vivre décemment.
Oui, il va falloir beaucoup de "souplesse" !
Rédigé par : Pimpin | 07 août 2008 à 20:42