Espérons que les agriculteurs seine-et-marnais qui se sont lancés dans cette aventures, tels les frères Quaak de la ferme d'Arcy (Chaumes-en-Brie), pourront s'inscrire dans cette démarche !
PARIS, 18 octobre 2011 (AFP) - Le gouvernement a annoncé mardi la mise en place d'un nouveau mécanisme de soutien au biogaz, du gaz naturel obtenu grâce à des déchets, en autorisant son injection dans le réseau de distribution de GrDF à un tarif d'achat obligatoire.
Le biogaz (ou biométhane) est produit via la dégradation biologique provenant de divers déchets organiques domestiques, agricoles ou industriels, ce qui en fait une énergie renouvelable pouvant servir à produire de la chaleur, de l'électricité ou des biocarburants.
"En fonction de la taille de l’installation, du type d’unité de production et de la nature des déchets valorisés, les producteurs de biométhane bénéficieront d’un tarif d’achat compris entre 45 et 125 euros par mégawattheure", indique le ministère de l'Energie dans un communiqué.
Ce nouveau mécanisme vient s'ajouter à d'autres mesures prises cette année visant à développer les biogaz en France, notamment un tarif d'achat de l'électricité produite par ce biais.
Le dispositif d'injection doit coûter à l'horizon 2020 200 millions d'euros par an et celui concernant l'électricité 300 millions, selon les projections de Bercy.
Dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, la France s'est fixé un objectif de multiplier par quatre d'ici 2020 sa production d'électricité par biogaz (équivalente aujourd'hui à la consommation de 200.000 foyers) et par sept sa production de chaleur.
La première injection de biogaz dans le réseau en France a été faite par la communauté urbaine de Lille en juillet. Selon GrDF, 160 demandes d'injection de biogaz dans le réseau ont été déposées en 2010 par des collectivités, des exploitations agricoles.
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