IDF: Pécresse (UMP) dénonce l'"opacité" des finances du conseil régional

PARIS, 22 septembre 2010 (AFP) - La présidente du groupe UMP au conseil régional d'Ile-de-France Valérie Pécresse a dénoncé mercredi "l'opacité des finances du conseil régional", qui cache, selon elle, une "cagnotte" de "400 millions d'euros d'ici à 2014" grâce à la réforme de la taxe professionnelle (TP).
Au cours d'un déjeuner de presse, Mme Pécresse a affirmé que la réforme de la TP va rapporter au conseil régional 43 millions de plus en 2011, 78 millions de plus en 2012, 111 millions de plus en 2013 et 150 millions de plus en 2014.
"Je demande à la région un débat sur l'utilisation de cet argent", a-t-elle déclaré, réclamant qu'une partie de ces 400 millions d'euros soit affectée aux infrastructures de transport en Ile-de-France.
Elle a jugé "envisageable" une hausse du versement transport, une taxe payée par les entreprises, "à condition qu'il y ait une offre nouvelle de transport" et qu'elle soit affectée au financement des investissements du futur réseau francilien.
Qualifiant le projet de pôle économique et technologique de Saclay de "magnifique et superbe", Mme Pécresse a affirmé que sa desserte par la double boucle de métro automatique autour de Paris "est prévue dans ce projet".
La présidente du groupe UMP a aussi dénoncé le coût de plusieurs campagnes de communication du conseil régional présidé par Jean-Paul Huchon (PS) et l'actuelle campagne du syndicat des transports d'IdF (Stif), qu'il préside.
Cette campagne intitulée "le Stif c'est plus qu'un simple logo" est également sévèrement critiquée par les Verts, alliés de M. Huchon.
Mme Pécresse a demandé dans un courrier à M. Huchon quel en était le coût ainsi que celui d'une campagne du conseil régional affirmant "La région fait grandir vos transports".
Elle lui rappelle que le Stif a augmenté en juillet les tarifs des transports franciliens de 3,9% en moyenne, alors que "dans le même temps, pour les milliers d'usagers des transports en commun (...) la qualité de service ne s'améliore pas et que les conditions de leur trajet sont souvent insupportables".
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