Ouvert à des collégiens, lycéens et étudiants "motivés", le premier dispositif, issu du plan "Espoir Banlieues", prend une nouvelle dimension en cette rentrée avec la création de onze nouveaux internats, après celui de Sourdun (Seine-et-Marne) à la rentrée 2009.
Ainsi, à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence), le recrutement des 48 élèves inscrits (deux sont encore en suspens), tous de niveau collège, "s'est fait majoritairement parmi des élèves des cités de Marseille, dans le but de leur faire découvrir un environnement totalement différent du leur", a expliqué à l'AFP l'inspecteur d'académie du département, Didier Vin-Datiche.
Sont prévues des activités sportives et culturelles en soirée, et plus ponctuellement des sorties en montagne, hiver comme été. Une navette directe (en bus) entre Marseille et Barcelonnette amènera les internes le dimanche soir et les ramènera le vendredi après-midi.
L'internat de Cachan (Val-de-Marne) accueillera 50 élèves, dans deux classes de 4ème et 3ème. Il aura une spécificité culturelle: possibilité sera donnée aux élèves de mener des projets de cinéma et de théâtre, a détaillé à l'AFP l'inspecteur d'académie du Val-de-Marne, Pierre Moya. Il tirera aussi profit de sa proximité géographique avec l'Ecole normale supérieure (ENS) de Cachan dont certains élèves viendront faire du "tutorat" à l'internat.
Celui de Douai (Nord) accueillera aussi 50 élèves et expérimentera le rythme "cours le matin, sport l'après-midi", tandis que celui de Marly-le-Roi (Yvelines) sera inauguré avec 139 élèves (76 collégiens et 63 lycéens) venus prioritairement des Yvelines, du Val-d'Oise et de l'Essonne.
Au total, les internats créés ne représenteront cependant que 998 des 6.238 places de cette année scolaire, selon le ministère de l'Education nationale, les autres provenant de la labellisation de places (4.287) au sein d'internats existants et de la "revitalisation de places" (953) dans des internats fermés ou tombés en désuétude.
Les "établissements de réinsertion scolaire" (ERS), dont l'annonce, plus récente, date du début de l'année, devront accueillir chacun 15 à 30 élèves de 13 à 16 ans dits "perturbateurs", c'est-à-dire "qui ont fait l'objet de multiples exclusions".
Selon le ministère, "la création d'une dizaine ERS est prévue d'ici novembre 2010", dix autres devant ouvrir "au cours de l'année scolaire".
A titre d'exemple, un ERS accueillera dès la rentrée une quinzaine d'élèves à Saint-Dalmas-de-Tende (Alpes-Maritimes), dans l'académie de Nice. Et un premier groupe d'élèves sera également accueilli dans celui rattaché au collège Henri-Dunant de Colombes (Hauts-de-Seine).
Les localisations des autres seront annoncées au fur et à mesure de l'avancée des différents projets.
Par Emmanuel DEFOULOY
Comment ? on veut séparer les bons élèves et les perturbateurs ?
Mais c'est un scandale, de la discrimination !
L'ONU, les instances européennes, tous les "intellectuels", artistes et autres donneurs de leçons vont à nouveau monter au créneau et nous clouer au piloris !
Alors quoi, on ne nous a pas assez expliqué qu'il fallait de la "mixité", du "pluriel", que les bons élèves devaient remonter le niveau des perturbateurs ?
Lorsque mes enfants étaient au collège à Moret, quand on se plaignait du bordel dans les classes provoqué par deux ou trois gamins dépassés, on nous a pourtant bien expliqué qu'il fallait répartir les perturbateurs dans chaque classe au nom du Dieu "hétérogénéité" et de ses grands prêtres "Inspecteurs d'Académie".
Un sursaut de lucidité après ces années d'obscurantisme ?
Ou alors il y a un truc que je n'ai pas bien compris ...
Rédigé par : Pimpin | 31 août 2010 à 17:40