PORT-MARLY, 31 août 2010 (AFP) - Le chef de file des députés UMP Jean-François Copé, a estimé mardi, à son arrivé à l'université d'été de son parti, que celui-ci pourrait être "plus pugnace et plus rassemblé" face au PS, en estimant nécessaire de réfléchir à sa "réorganisation".
Jean-François Copé a également trouvé "sympathique mais pas tout à fait à la hauteur de ce qu'on peut souhaiter" la formule de "sniper" utilisée, dans la matinée, par le patron du parti Xavier Bertrand pour le critiquer implicitement.
"Dans cette période (...) extrêmement difficile où nous lançons des réformes qui sont indispensables et où forcément il y a une opposition qui est déchaînée, on l'a vu à La Rochelle (université d'été du PS, ndlr), il faut qu'on soit en ordre de bataille", a affirmé M. Copé
"Et pour ça, il faut être rassemblés et pugnaces. Je pense qu'on pourrait être plus pugnaces et plus rassemblés", a-t-il ajouté.
"Il y a besoin certainement de réfléchir à la réorganisation du parti, ça c'est certain, après on verra bien ce qu'il en est", a-t-il poursuivi.
Le député de Seine-et-Marne a réaffirmé son regret "qu'on n'ait pas fait des vraies universités d'été de l'UMP", mais seulement un Campus sur une journée.
Alors qu'il visitait les installations et saluait les militants, il a lâché: "c'est pas Seignosse...", en allusion à la manifestation organisée un an plus tôt dans les Landes.
"En tout cas, du coup, les journées parlementaires (23 et 24 septembre, à Biarritz, ndlr) vont être évidemment un moment politique très fort", a-t-il déclaré, "parce que moi, je souhaite qu'à l'occasion des journées parlementaires notre majorité UMP dise les choses et réponde aux socialistes".
Réfutant "toute dérive droitière" en matière de sécurité, M. Copé a également réaffiché son soutien à Nicolas Sarkozy dans ce domaine, "qui est absolument prioritaire".
"Il y a eu un festival d'hypocrisie par rapport à ces questions à travers un certain nombre de déclarations", a-t-il dit, ajoutant: "Moi, j'ai appelé au lendemain de la défaite des régionales à en revenir à nos fondamentaux (...) c'est ce que fait le président de la République".
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