MARSEILLE, 28 mai 2010 (AFP) - Yves Jégo, vice-président du Parti
Radical, formation associée à l'UMP, a estimé vendredi à Marseille que
"la question du déficit ne peut se résoudre en sacrifiant les
politiques sociales".
L'ancien porte-parole de l'UMP, qui a rejoint le Parti Radical présidé par Jean-Louis Borloo en juin 2009 après avoir été écarté du gouvernement Fillon, participait jeudi et vendredi à Marseille aux "ateliers" de la "rénovation" du manifeste radical dont il a été chargé dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012.
M. Jégo, qui a notamment réuni jeudi soir à Marseille quelque 200 militants, a indiqué à l'AFP que cette réunion avait été l'occasion pour les radicaux de marquer leur "volonté de s'exprimer" au sein de la majorité sur deux questions majeures: "les attentes de sensibilité sociale" et les préoccupations écologiques.
Sur le premier point, il a indiqué que "la sensibilité centriste, social-démocrate" des radicaux "doit s'exprimer au sein de la majorité présidentielle".
Il a notamment déclaré que les radicaux étaient attachés à une "régulation du libéralisme à l'échelle internationale" et qu'ils entendaient promouvoir "un capitalisme de production plutôt que de spéculation".
Interrogé sur la question du déficit public, M. Jégo a affirmé que celui-ci "ne peut se résoudre en sacrifiant les politiques sociales". "Nous sommes opposés au coup de rabot général. Il faut faire des économies ciblées, rogner les dépenses là où elles ne sont pas levier social", a-t-il assuré.
M. Jégo a également affirmé que son mouvement entendait incarner, au sein de la majorité, les valeurs de l'écologie. "La captation de la sensibilité écologique par la gauche est scandaleuse. Pourquoi l'enfermer dans une idéologie néo-marxiste?", a-t-il dit.
tm/elr/df
L'ancien porte-parole de l'UMP, qui a rejoint le Parti Radical présidé par Jean-Louis Borloo en juin 2009 après avoir été écarté du gouvernement Fillon, participait jeudi et vendredi à Marseille aux "ateliers" de la "rénovation" du manifeste radical dont il a été chargé dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012.
M. Jégo, qui a notamment réuni jeudi soir à Marseille quelque 200 militants, a indiqué à l'AFP que cette réunion avait été l'occasion pour les radicaux de marquer leur "volonté de s'exprimer" au sein de la majorité sur deux questions majeures: "les attentes de sensibilité sociale" et les préoccupations écologiques.
Sur le premier point, il a indiqué que "la sensibilité centriste, social-démocrate" des radicaux "doit s'exprimer au sein de la majorité présidentielle".
Il a notamment déclaré que les radicaux étaient attachés à une "régulation du libéralisme à l'échelle internationale" et qu'ils entendaient promouvoir "un capitalisme de production plutôt que de spéculation".
Interrogé sur la question du déficit public, M. Jégo a affirmé que celui-ci "ne peut se résoudre en sacrifiant les politiques sociales". "Nous sommes opposés au coup de rabot général. Il faut faire des économies ciblées, rogner les dépenses là où elles ne sont pas levier social", a-t-il assuré.
M. Jégo a également affirmé que son mouvement entendait incarner, au sein de la majorité, les valeurs de l'écologie. "La captation de la sensibilité écologique par la gauche est scandaleuse. Pourquoi l'enfermer dans une idéologie néo-marxiste?", a-t-il dit.
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