PARIS, 25 mars 2010 (AFP) - Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a estimé jeudi que l'UMP était "victime de la disparition au moins provisoire" du centriste François Bayrou et il a appelé à un regroupement des radicaux, socio-démocrates et écologistes.
"Qu'il y ait un peu de tension au lendemain d'élections qui n'ont pas été un franc succès, ce n'est rien que de très normal", a déclaré M. Borloo sur Europe 1, jugeant que l'exécutif fonctionnait "parfaitement normalement".
"En réalité, je crois que l'UMP est victime de la disparition, au moins provisoire, de François Bayrou", le leader du Mouvement démocrate, laminé lors des régionales.
"On n'a pas bien vu qu'au fond la provisoire disparition de Bayrou, qui fixait un électorat, pose autant de problèmes à l'UMP qu'à François Bayrou", a-t-il insisté. "C'est cette disparition qui pose un problème aujourd'hui à la majorité présidentielle".
"Sur le champ politique, il y a toujours une droite plutôt bonapartiste, centralisatrice et il y a toujours eu les Girondins, l'UDF, qui était le regroupement des radicaux, des démocrates chrétiens, des socio-démocrates ou d'une certaine manière des écologiste aujourd'hui", a fait valoir le ministre.
Selon M. Borloo, il faut "d'une manière ou d'une autre, regrouper ces centristes, ces socio-démocrates et les écologistes évidemment. Il faut d'une manière ou d'une autre qu'il y ait un projet de société partagé, une vision commune, ou même une organisation peut-être".
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