Valérie Pécresse attaque de front Jean-Paul Huchon et Cécile Duflot - Lead
MEAUX, 14 janvier 2010 (AFP) - La tête de liste UMP aux régionales en Ile-de-France a attaqué de front le président socialiste sortant Jean-Paul Huchon et la candidate d'Europe Ecologie Cécile Duflot en lançant jeudi sa campagne à Meaux (Seine-et-Marne).
Le bilan de M. Huchon, "c'est la galère des transports, c'est la pénurie de logements, c'est le déficit de formation, c'est plus de pollution, en un mot, c'est une vie quotidienne qui devient de plus en plus dure", a-t-elle lancé devant plus de 1.000 personnes, dont de nombreux élus franciliens.
"Le meilleur exemple, c'est la grève sur le RER A, pendant 18 jours, un million de voyageurs se sont retrouvés bloqués", a-t-elle souligné.
Reprochant à M. Huchon "son indifférence", "son absence", "son silence sur toute une série de sujets", elle l'a accusé de "fragiliser notre pacte social".
Quant à Mme Duflot, elle lui a reproché "l'écologie du retour en arrière", une écologie "de contrainte, une écologie punitive", qui n'a "rien à voir avec l'écologie positive que nous défendons". "Ce qu'elle veut, c'est la suppression de la voiture individuelle", a-t-elle accusée.
"On ne va pas prendre les mêmes et recommencer comme avant. 18 ans d'immobilisme, c'est impensable", a lancé la ministre de l'enseignement supérieur, entourée de ses têtes de listes départementales.
A la place, Mme Pécresse a proposé "la révolution des transports en commun, avec un vrai plan d'urgence pour la qualité des services. "Avec le Grand Paris, la révolution des transports est en marche: sur la route, dans les transports en commun, mais aussi dans les gares", a-t-elle dit.
Elle a promis de rénover des gares avec des parkings sécurisés, des commerces ouverts tôt le matin et tard le soir, des points-relais administratifs, et même des crêches.
Soulignant que l'on compte 200 kilomètres de bouchons chaque jour aux heures de points sur les routes franciliennes, elle propose de créer une voie supplémentaire sur tous les tronçons assez larges. "Il y en a 81 en Ile-de-France", a-t-elle dit, précisant qu'elle commencerait par l'A 86 et l'A 104 qui ceinturent la région.
Elle a également assuré qu'elle ferait "de l'Ile-de-Frace la première région de l'énergie solaire", en apportant grâce à la recherche et l'innovation des solutions pour en faire "l'écorégion".
Côté sécurité, elle a promis "tolérance zéro pour les dealers aux abords des lycées", "recrutement de surveillants-tuteurs régionaux", élaboration d'un contrat de sécurité dans les transports...
De son côté, le maire de Meaux, le patron des députés UMP Jean-François Copé qui avait conduit la liste de son parti aux régionales de 2004, a demandé "une mobilisation totale" avec "un seul objectif: faire que Valérie Pécresse soit la présidente de la région".
"L'une des toutes premières à s'être prononcée pour faire adopter une loi d'interdiction du voile intégrale, c'est Valérie Pécresse", a-t-il souligné après avoir rappelé sa proposition de loi sur le sujet. "L'Ile-de-France est une des régions où se pose le plus le problème", a-t-il dit, estimant que ce n'est pas un problème de religion, mais le fait d'"extrémistes qui veulent tester la République".
L'ancien ministre Nouveau centre André Santini, tête de liste dans les Hauts-de-Seine, a promis de démentir la première secrétaire du PS, Martine Aubry, qui vise le grand chelem au niveau national.
"Si vous avez envie de jouer dans une région d'avenir, c'est à vous de jouer", a lancé de son côté l'ancien ministre Yves Jégo, maire de Montereau et tête de liste en Seine-et-Marne.
jlp/ei
MEAUX, 14 janvier 2010 (AFP) - La tête de liste UMP aux régionales en Ile-de-France a attaqué de front le président socialiste sortant Jean-Paul Huchon et la candidate d'Europe Ecologie Cécile Duflot en lançant jeudi sa campagne à Meaux (Seine-et-Marne).
Le bilan de M. Huchon, "c'est la galère des transports, c'est la pénurie de logements, c'est le déficit de formation, c'est plus de pollution, en un mot, c'est une vie quotidienne qui devient de plus en plus dure", a-t-elle lancé devant plus de 1.000 personnes, dont de nombreux élus franciliens.
"Le meilleur exemple, c'est la grève sur le RER A, pendant 18 jours, un million de voyageurs se sont retrouvés bloqués", a-t-elle souligné.
Reprochant à M. Huchon "son indifférence", "son absence", "son silence sur toute une série de sujets", elle l'a accusé de "fragiliser notre pacte social".
Quant à Mme Duflot, elle lui a reproché "l'écologie du retour en arrière", une écologie "de contrainte, une écologie punitive", qui n'a "rien à voir avec l'écologie positive que nous défendons". "Ce qu'elle veut, c'est la suppression de la voiture individuelle", a-t-elle accusée.
"On ne va pas prendre les mêmes et recommencer comme avant. 18 ans d'immobilisme, c'est impensable", a lancé la ministre de l'enseignement supérieur, entourée de ses têtes de listes départementales.
A la place, Mme Pécresse a proposé "la révolution des transports en commun, avec un vrai plan d'urgence pour la qualité des services. "Avec le Grand Paris, la révolution des transports est en marche: sur la route, dans les transports en commun, mais aussi dans les gares", a-t-elle dit.
Elle a promis de rénover des gares avec des parkings sécurisés, des commerces ouverts tôt le matin et tard le soir, des points-relais administratifs, et même des crêches.
Soulignant que l'on compte 200 kilomètres de bouchons chaque jour aux heures de points sur les routes franciliennes, elle propose de créer une voie supplémentaire sur tous les tronçons assez larges. "Il y en a 81 en Ile-de-France", a-t-elle dit, précisant qu'elle commencerait par l'A 86 et l'A 104 qui ceinturent la région.
Elle a également assuré qu'elle ferait "de l'Ile-de-Frace la première région de l'énergie solaire", en apportant grâce à la recherche et l'innovation des solutions pour en faire "l'écorégion".
Côté sécurité, elle a promis "tolérance zéro pour les dealers aux abords des lycées", "recrutement de surveillants-tuteurs régionaux", élaboration d'un contrat de sécurité dans les transports...
De son côté, le maire de Meaux, le patron des députés UMP Jean-François Copé qui avait conduit la liste de son parti aux régionales de 2004, a demandé "une mobilisation totale" avec "un seul objectif: faire que Valérie Pécresse soit la présidente de la région".
"L'une des toutes premières à s'être prononcée pour faire adopter une loi d'interdiction du voile intégrale, c'est Valérie Pécresse", a-t-il souligné après avoir rappelé sa proposition de loi sur le sujet. "L'Ile-de-France est une des régions où se pose le plus le problème", a-t-il dit, estimant que ce n'est pas un problème de religion, mais le fait d'"extrémistes qui veulent tester la République".
L'ancien ministre Nouveau centre André Santini, tête de liste dans les Hauts-de-Seine, a promis de démentir la première secrétaire du PS, Martine Aubry, qui vise le grand chelem au niveau national.
"Si vous avez envie de jouer dans une région d'avenir, c'est à vous de jouer", a lancé de son côté l'ancien ministre Yves Jégo, maire de Montereau et tête de liste en Seine-et-Marne.
jlp/ei
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