James Chéron

Moret en photos

Hier se tenait le dernier jour de l'exposition de photographies sur Moret au Moulin Provencher. Comme de nombreux amoureux de Moret chaque week-end depuis mi juillet, j'ai eu plaisir à admirer les clichés des membres du "Club des amateurs photographes de Champagne-sur-Seine".

Photographie des monuments remarquables, des commerces, des rues, de jour et de nuit, de terre ou du ciel, les photographes champenois ont promené leur objectif sur tout ce qui fait notre quotidien de morétain et que, parfois, nous n'apercevons plus nous-même. Un regard intéressant qui nous permet de voir ou revoir ce qui fait le charme de notre commune, ce que nous pourrions faire aussi pour assurer sa pérennité.

La France avec Rama Yade pour l'Euro 2016

La France, l'Italie, la Turquie ont déposé leur candidature à l'organisation de l'Euro 2016, ainsi que la Suède et la Norvège conjointement.

Notre pays a déjà largement montré sa capacité à organiser de grands événements sportifs internationaux : championnats du monde d'athlétisme, coupe du monde de rugby et naturellement le Mondial 1998, et sait combien les retombées sont importantes.

Rama Yade, Secrétaire d'Etat chargée des sports, s'est engagée fortement dans la préparation et la défense du dossier français.

La communauté Facebook devant elle aussi s'associer à cette grande aventure nationale et donc se mobiliser derrière l'équipe préparatrice et celle qui se qualifie comme "la VRP passionnée de la candidature française", Rama Yade, je viens de créer un groupe sur ce site communautaire, ouvert à toutes et tous.

J'incite donc chacun à s'y inscrire et à inviter ses amis à le faire également, pour montrer combien c'est toute la nation qui souhaite prendre sa part à ce formidable challenge !

Il suffit de cliquer ICI pour s'inscrire.

Yves Jégo / Parti radical : « Notre message est extrêmement moderne »

Le Dauphiné libéré, jeudi 27 août 2009

C'était la deuxième fois qu'Yves Jégo venait à Montélimar. La première, il y a tout juste un an, pour les universités d'été du Parti radical. La seconde, hier soir, répondant ainsi à l'invitation des Jeunes radicaux de la Drôme, que préside le Montilien Jean-Charles Autajon.

Yves Jégo, ancien porte-parole de l'UMP, ancien secrétaire d'État à l'Outre-Mer, aujourd'hui député de Seine-et-Marne, était venu participer, à la mairie de Montélimar, à un débat sur le thème "les valeurs du radicalisme face à l'actualité".

« Un monde plein de bouleversements »

En présence d'une soixantaine de militants de tous âges, l'ancien ministre a été accueilli par le député-maire de Montélimar, Franck Reynier, président régional du Parti radical, et la conseillère générale et régionale Marie-Pierre Mouton, présidente départementale du mouvement.

Calme et posé, l'ancien ministre a répondu aux questions de la salle. Il s'est aussi lancé dans un vibrant plaidoyer en faveur des valeurs du radicalisme.

« Je mesure à quel point notre génération vit dans un monde plein de bouleversements, a-t-il notamment déclaré. Je pense que le Parti radical est capable d'adapter notre pays à ces changements. Nous avons énormément besoin de sa force de conviction, de ses valeurs humanistes. Nous mettons l'Homme au centre de tout. C'est un message extrêmement moderne ».

Franck Reynier a rappelé à quel point le radicalisme a laissé une empreinte dans notre vie quotidienne, à travers deux lois votées sous la présidence du Montilien Émile Loubet : la loi de 1901 sur les associations et la loi de 1905 de séparation des églises et de l'État.

Moret : la circulation et le stationnement du centre ville à l'étude

Sens de circulation, stationnement, vitesse, passages protégés, surélevés etc : le cabinet d'étude mandaté par la ville vient de rendre son avis qui va maintenant être analysé par le groupe de travail idoine du Conseil municipal (au sein duquel le groupe "REMPAR" que je préside est représenté par Arnaud Labouze).

Notre position, déjà largement connue, est simple :

• repenser les sens uniques et en créer dans certaines rues (ex : rue des fossés) afin de fluidifier la circulation
• stationnement alterné pour casser la vitesse ainsi que passages traversants surélevés (comme rue Alfred Sisley)
• non aux coussins berlinois qui créent autant de nuisances qu'ils ne règlent de problèmes, les riverains demandant généralement avec autant d'insistance et encore plus d'empressement leur retrait qu'ils n'avaient réclamé leur installation !
• une zone bleue dans le centre ville dont le respect est assuré par l'Agent de Surveillance de la Voie Publique et sans indulgence postérieure du Maire (...)
• non au stationnement payant
• (re)positionnement de certains passages protégés en fonctions des lieux de circulation "naturels" des piétons

• avis plutôt négatif pour des bandes cyclables à contre-sens dans des ruelles sans visibilité aux croisements, rendues d'ailleurs moins utiles si la vitesse est singukièrement réduite dans nos ruelles

C'est donc sur cette base que nous allons engager les discussions autour des propositions du Cabinet dont je rappelle que, au regard de l'état des finances de notre commune, j'avais, en son temps, regretté le recours ; il me semblait en effet que élus et services devaient faire état d'une bonne connaissance des besoins, compte tenu de la taille humaine de la ville, et qu'il n'était pas forcément nécessaire de payer un Cabinet ... d'Eure-et-Loir !

Dossier à suivre très vite !

Une parcelle de la forêt de Fontainebleau ravagée par un incendie

Un incendie a détruit dimanche en milieu d'après-midi environ un hectare de la forêt de Fontainebleau, entraînant la coupure partielle de la départementale 148.

L'incendie, d'origine indéterminée, s'est déclaré vers 14H50 dans la parcelle 48 et aurait ravagé "10.000 m2" de la forêt avant d'être circonscrit vers 17H30, selon la police. "Le feu est contenu et sous surveillance".

Toujours selon la Police, la départementale a été coupée "seulement en direction de Fontainebleau" afin de "faciliter le départ et l'arrivée des camions de secours". "Un ballet de camions-citerne d'eau se relaient, on arrose largement le secteur pour noyer les fumerolles afin de s'assurer qu'il n'y ait pas de reprise".

Adrien Zeller : le président de la Région Alsace est décédé

Partisan d'une Europe concrète et chantre de la décentralisation, Adrien Zeller, mort samedi d'un nouvel accident cardiaque, a été un président de Région Alsace bouillonnant d'idées -- au moins une par jour --, à la fois régionaliste, humaniste et pragmatique.

Sec et nerveux mais aussi chaleureux, le président Zeller était très populaire en Alsace, y compris parmi ses adversaires politiques. Il avait gagné le respect de tous par sa force de travail, son intelligence et son implication dans la politique sociale, régionale et transfrontalière.

Il avait été victime d'un premier infarctus le 14 juillet et était hospitalisé depuis.

Cet économiste et agronome brillant, né en 1940 à Saverne (Bas-Rhin), ville dont il fut maire pendant 28 ans, a commencé comme fonctionnaire européen à Bruxelles en 1967 avant de se lancer dans la politique en Alsace en 1973.

Contre l'avis des partis et avec le seul soutien des jeunes agriculteurs, lui qui est catholique dans un fief protestant parvient en 1973 à arracher son siège de député du Bas-Rhin au sortant RPR. Un an plus tard, il arrive à la région Alsace comme conseiller.

Centriste proche de Jean Lecanuet, Pierre Méhaignerie et plus tard de Jean-Pierre Raffarin, Adrien Zeller est alors considéré comme le "poil à gratter" et "la bête noire" du gaullisme alsacien.
Il sera triomphalement réélu député jusqu'en 1998, avec une seule interruption de 1986 à 1988 pour être secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité sociale auprès du ministre Philippe Seguin, dans le gouvernement de Jacques Chirac.

C'est lors de ce passage au gouvernement qu'il a l'idée -- non retenue à l'époque -- de créer le revenu minimum d'existence, l'ancêtre du RMI qu'il met en pratique à Saverne et que Michel Rocard reprendra plus tard.

En 1989, il est élu député européen en 3e position sur une liste emmenée par Simone Veil et Jean-Louis Borloo, concurrente de la liste de Valéry Giscard d'Estaing. Mais il démissionne de son mandat européen en 1992, après avoir été réélu au Conseil régional d'Alsace.

En 1996, il remporte de haute lutte la présidence du Conseil régional face au RPR Hubert Haenel, dauphin du président décédé Marcel Rudloff (UDF). Pour y parvenir, il s'est acquis habilement le vote des écologistes, tout en évitant de donner des gages au Front national qui tentait de se poser en arbitre.

A la tête de la Région depuis cette date et seul rescapé avec le président de la Corse de la vague rose aux régionales de 2004, il imprime sa griffe dans les domaines de la coopération transfrontalière, du trafic ferroviaire (TGV, mais surtout du développement du TER) et de la gestion directe et expérimentale des fonds européens. Il est aussi à l'origine de la création à Strasbourg du pôle de compétitivité Alsace-Biovalley, spécialisé dans la recherche des sciences de la vie, médicale et des innovations thérapeutiques.

Soucieux de justice sociale, ses positions et initiatives pour lutter contre la pauvreté et le chômage l'ont rapproché de la gauche, mais il a constamment refusé toute forme d'idéologie en se disant partisan de l'intérêt général et de l'efficacité. C'est ainsi qu'il a souvent été considéré comme un dissident et qu'il est finalement passé de l'UDF à l'UMP en 2002, au grand dam de François Bayrou.
Il est l'auteur notamment de "L'imbroglio agricole du marché commun", de "La politique autrement" et de "La France, enfin forte de ses régions".

"Le président de la République vient d'apprendre avec beaucoup d'émotion et de tristesse le décès de M. Adrien Zeller", indique l'Elysée dans un communiqué. Avec Adrien Zeller, les Alsaciens "perdent un grand élu qui a consacré toute sa vie au développement d'une région qu'il servait avec un dévouement et une passion exemplaires", affirme le chef de l'Etat. Il salue également "la mémoire d'un serviteur inlassable et rigoureux de la chose publique" qui a "déployé son énergie, ses capacités et son intelligence à tous les niveaux".

Une croix orthodoxe en bois sculptée de trois mètres volée en Seine-et-Marne

Une croix orthodoxe en bois sculptée de trois mètres de haut, qui se trouvait dans une propriété de l'Eglise orthodoxe roumaine en Seine-et-Marne, a été sciée et emportée par des inconnus, a annoncé samedi à l'AFP un responsable orthodoxe.
Une plainte a été déposée jeudi auprès de la gendarmerie, a précisé le père Jean Boboc, prêtre de l'Eglise orthodoxe roumaine de Paris. Il n'a pas été en mesure de donner la date exacte du vol, cette propriété située à Ormesson (Seine-et-Marne) n'étant pas habitée.
Cette croix en bois avait été confectionnée par des artisans roumains et consacrée en 2003 par le métropolite Joseph, métropolite de l'Eglise orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale, sur un terrain de 20 hectares destiné à accueillir un centre monastique.

Pour une approche écosystémique des activités marines

La démarche écosystémique vise à restaurer des ressources halieutiques intensément exploitées et des écosystèmes fragilisés.

Autant dire qu'au regard de la connaissance croissante de notre environnement et des effets que l'homme et ses activités produisent sur lui, concilier les points de vue des scientifiques, des écologistes activistes, des pêcheurs professionnels, des pêcheurs de loisirs, des agriculteurs et des professionnels du tourisme n'est pas toujours aisé...

La période estivale est bien entendu la saison qui voit le plus de pêcheurs "occasionnels" exercer leur plaisir sur les côtes. Afin de les sensibiliser au respect des règles en vigueur (tailles, quotas, périodes de restrictions etc), la SAUTRAPEC, association de sauvegarde de la pêche traditionnelle (à pied et en mer) de la baie du Mont Saint-Michel organise des réunions d'information.

J'ai donc aidé cette semaine à inciter les pêcheurs à venir participer à la réunion organisée à Jullouville dans la Manche (département qui compte le plus de pêcheurs à pieds et le plus d'associations de pêche) et, naturellement, y ai moi-même assisté.

Seul le respect des règles permettra à la fois de préserver les ressources et de maintenir une certaine liberté de la pratique de la pêche de plaisance. A chacun d'assumer sa responsabilité !

Croissance : les voyants passent au vert

C'est peut-être le bout du tunnel pour l'industrie française : en juin, la production manufacturière a augmenté de 0,4 % par rapport à mai. Mieux, il s'agit du deuxième mois consécutif de hausse. Un signal encourageant, même si le «Made in France» est loin d'avoir retrouvé ses niveaux de l'an passé. La crise a été si violente l'hiver dernier que la production manufacturière française en juin 2009 est encore inférieure de 16,4 % à celle de juin 2008 !

La récente embellie doit beaucoup à la prime à la casse, instaurée dans de nombreux pays européens . «Ce système a profité aux petites cylindrées, une spécialité des constructeurs français», fait remarquer Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis. Résultat, la production automobile française a augmenté de 5,3 % en juin, après une hausse de 12,2 % en mai. Et, parallèlement, les exportations de voitures françaises ont crû de 4,8 % au deuxième trimestre. «En outre, partout dans le monde, les industriels sont en train de reconstituer des stocks qui étaient tombés très bas. Cela tire le secteur des biens intermédiaires. La production de la chimie française a, par exemple, progressé de 1,6 % en juin», ajoute Véronique Riches-Flores, chef économiste Europe à la Société générale. De fait, les points forts de l'industrie française - la pharmacie et les constructions aéronautiques, navales et ferroviaires - ont bien tenu en juin. Et dans les secteurs les plus liés aux cycles économiques comme l'emballage, le transport aérien, la grande distribution ou encore la publicité, on perçoit les premiers signaux positifs.

Sortie plus rapide de la récession

Dans ces conditions, avec une production manufacturière en hausse de 0,2 % et une consommation des ménages en augmentation de 0,7 %, le deuxième trimestre ne s'annonce pas si mal pour l'économie française. «On peut imaginer un retour à la croissance, avec une progression du PIB comprise entre 0 % et 0,1 %», précise Véronique Riches-Flores. Moins optimiste, Jean-Christophe Caffet table sur un recul du PIB de 0,25 %. Un chiffrage néanmoins supérieur aux dernières prévisions de l'Insee, calées sur une chute de l'activité de 0,6 % au deuxième trimestre, après le plongeon de 1,2 % au premier. Le verdict sera connu jeudi, avec la publication de la première estimation du PIB français entre mars et juin.

Et pour la suite ? La Banque de France table sur une stabilisation de l'activité au troisième trimestre. «Nous avons une prévision similaire. L'économie française profite de l'élan créé par les différents plans de relance mis en place dans le monde. Mais la production industrielle pourrait repartir à la baisse en 2010», explique Jean-Christophe Caffet. En cause : la fin des primes à la casse, même si le gouvernement français plaide pour une sortie progressive du dispositif.

Inquiétudes pour 2010

«Il n'existe pas de soutiens durables à la croissance», renchérit Véronique Riches-Flores. Il faut dire que la chef économiste a de sombres prévisions pour l'emploi : elle prévoit que le taux de chômage culminera à 11,1 % fin 2010. Le tout alors que les ménages ne pourront plus compter, comme aujourd'hui, sur des baisses de prix pour doper leur pouvoir d'achat. «L'inflation va repartir à la hausse dans le sillage des matières premières. Dès la fin de l'année, les prix pourraient progresser de 1,5 % en rythme annuel, alors qu'en juin ils étaient en baisse de 0,5 %», précise Véronique Riches-Flores.

Bref, si l'éclaircie est indéniable à court terme, la conjoncture française n'est pas à l'abri de l'arrivée de nouveaux gros nuages, à moyen terme.

Les 10 signaux positifs pour la France selon Le Figaro

1. Le moral des industriels s'améliore

2. La production d'acier redémarre

3. Les résultats d'entreprises sont meilleurs que prévu

4. Les ventes en grandes surfaces progressent

5. Le CAC 40 reprend des couleurs

6. L'automobile remonte la pente

7. La fréquentation du transport aérien se stabilise

8. L'emballage alimentaire rebondit

9. Les investissements publicitaires bruts repartent à la hausse

10. Les indicateurs internationaux virent au vert

Moret sens dessus dessous

Une nouvelle brochure vient d'être éditée pour aider nos amis touristes à se repérer dans Moret et ne pas rater les points remarquables.

Enfin souhaitons qu'ils aient eux-même le nord, qu'il semble que les publicateurs aient perdu ! L'est au sud, l'ouest au nord, la boussole de la Mairie de Moret s'affole... Petite reprécision donc : la porte de Bourgogne est à l'est, et la porte de Samois à l'ouest.

Quant à l'Histoire reportée sur la brochure, elle est elle aussi quelque peu approximative : au XIIème siècle, Moret ne sert pas de frontière entre le royaume de France et la Bourgogne mais entre le Domaine royal (terres sous l'emprise directe du Roi) et le reste du royaume, Bourgogne bien sûr et la Champagne non loin.