Le président du FN Jean-Marie Le Pen répète dans une
interview à un magazine régional à paraître vendredi qu'il lui paraît
"évident" que "les chambres à gaz étaient un détail de
l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".
"J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la
Seconde Guerre mondiale : ça me paraît tellement évident", déclare-t-il
dans une interview au mensuel généraliste "Bretons", diffusé en
Bretagne et en région parisienne.
Dans la suite des échanges avec le journaliste, M. Le Pen rappelle le nombre de
morts total de la seconde guerre mondiale, en avançant le chiffre de "50
millions de morts".
Mais le journaliste l'interrompt, lui disant que "le problème n'est pas de
savoir le nombre (de morts) mais la manière dont ils ont été tués", et que
l'on a "déporté des gens pour les amener dans des camps juste pour les
faire tuer".
"Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé
d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz il y avait l'usine IG
Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. À ma connaissance,
ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés", répond M. Le Pen.
Source : AFP
Pour l'instant Le Pen répond ceci :
"Le magazine « Bretons » publie sous mon nom une interview dont il a d’ailleurs diffusé avant parution des extraits qui se veulent provocateurs.
Non seulement je n’ai pas autorisé « Bretons » à publier cette interview mais je le lui ai interdit expressément par lettre recommandée il y a déjà 15 jours."
Attendons donc de connaître tous les détails de cette affaire.
Rédigé par : Pimpin | 25 avril 2008 à 18:11
Ce qui veut dire qu'à aucun moment il nie avoir prononcé ces mots...
Rédigé par : James | 25 avril 2008 à 18:34